Thomas
M. Solans, quelle est l’histoire de votre vignoble ?
Mes grands-parents et mon père avaient une exploitation de polyculture-élevage dont 30 hectares de vignes à Courpiac. Je me suis installé en tant que Jeune Agriculteur en 2008 et c’est en 2012 que j’ai acheté les 10 hectares du Château Des Hauts de Fontaneau situés à Bellebat. J’ai pour projet de m’agrandir. J’aimerais avoir 50 hectares et c’est peut-être à partir de ce seuil que je prendrais un employé en temps plein car pour le moment je suis tout seul sur l’exploitation.
Vous êtes impliqué dans l’agriculture raisonnée, en quoi cela se traduit-il ?
J’essaie tout d’abord d’utiliser un maximum d’engrais vert. Ayant des bovins, j’épands leur fumier dans les vignes. Ensuite, je suis en train de travailler sur un projet qui consiste à faire de la fertilisation géolocalisée. A l’aide d’outils, il est possible de déterminer la couleur de feuillage zone par zone dans une parcelle et d’ainsi déterminer les zones qui nécessitent de l’engrais ce qui permet de n’utiliser que l’engrais nécessaire.
Vous êtes en cave coopérative, quels bénéfices en tirez-vous ?
La sécurité des revenus est l’élément majeur de ma présence en cave coopérative. Même lorsque les années sont mauvaises, les revenus restent corrects. Aussi, avoir son propre chai demande une triple compétence. Il faut être viticulteur, œnologue et commercial. Je préfère être viticulteur et confier le reste à la cave.