Denis
Comment avez-vous acquis ce beau Château ?
C’est mon grand-père qui l’a acheté. A l’époque il travaillait dans la champignonnière de Rauzan. Grâce à ce travail il a pu économiser de l’argent avec lequel il s’est acheté le Château Villotte. Le nom du Château vient d’ailleurs de Raymond de Villotes qui est à l’origine du Château en 1120.
Nous allons bientôt fêter le centenaire de l’appartenance du Château à la famille Baro.
Vous êtes le président des Caves de Rauzan, pourquoi ?
Mon père fait partie des fondateurs de la Cave en 1933. A l’époque pour créer la Cave tous les fondateurs ont hypothéqué leurs biens, le Château Villotte y compris. Mon père était très impliqué dans la Cave et il me l’a simplement transmit. J’ai, très tôt, voulu m’impliquer en étant administrateur de la Cave et c’est en 2003 que j’en suis devenu le président. Etre impliqué dans la cave me permet de « voir autre chose que les vignes » et de suivre l’après vignoble.
Vous êtes également engagé dans la démarche Agriconfiance, pourquoi ?
Ma femme a toujours eu l’esprit Nature et y a toujours prêté attention. Elle m’a donc encouragé à participer à cette démarche. Et au final, je rentrais naturellement dans les normes d’Agriconfiance. J’ai par exemple ma cuve de récupération des effluents qui est en fait une vieille cuve que nous avions à l’époque où nous faisions notre propre vin. Nous essayons d’utiliser le passé pour répondre aux exigences du présent.
Nous essayons de transmettre des valeurs. Le vin est un produit traditionnel.
Anecdote :
Pendant l’exode, le Château a été une caserne d’accueil lorsque les français fuyaient le Reich. Le Château a toujours connu cette tradition d’hospitalité
Denis Baro, Château Villotte